SOUVENIRS DU STAND DE TIR
Par J.P. Huot et B.Guiho
Le champ de tir sur la base de Rochefort
Un complément à l'anecdote de J.P.Debailleul:
Effectivement le Cne. Ruffé était officier de tir, nous traitait de châtrés en passant sa baguette sur les petits roustons que nous avions à cette époque
lorsque nous étions en position du tireur couché derrière notre F.M. 24.29.
Il venait au stand de tir en vélo avec les pinces en bas du pentalon.
Je lui dois une fière chandelle : Un jour j'étais au paletage (tir FM à 200 mètres),
les gars annoncent "tir terminé", le disque passe au vert; je rentre vers les cibles mais un gars n'avait pas fini son tir. Le Cne s'est jeté sur l'arme et la rafale est partie dans
la nature et la porte d'accès à la zone de contrôle des cibles avait été traversée par 2 balles.
Je crois qu'il a eu quelques soucis par la suite, car avec sa baguette, il a fait la même chose aux afates qu'à nous et l'une d'elle a
porté plainte.
Jean-Paul
A SAINTES, le projectile mettait 2" du pas de tir à la cible: c'était du plomb.
A ROCHEFORT c'était l'pitaine qu'arrivait sur toi en 2": c'était pour te labourrer les flancs avec ses pompes pleines de clous en te
traitant de "deshonneur de ta région"
C'est vrai que le "MAS 36"était différent de la carabine (pas le même feu au bout du canon) et de la
"MAT 49" dont la culasse mobile s'enrayait facilement.
D'ailleurs notre cher pitaine savait nous conseiller sur son maniement,en particulier concernant la délicatesse d'appui sur la gachette: "CHATOUILLEZ LA MOI COMME UNE JEUNE PUCELLE !" . Il savait être tendre des fois. Bernard |
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